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Des défis majeurs arrivent dans le secteur de la construction. Pour être prêt à affronter…
Que deviennent les carrières d’argile et de limon lorsque toutes leurs matières premières sont extraites? Sont-elles réhabilitées ou abandonnées telles quelles? Nous avons posé la question à Jean-Pierre Wuytack — Pirre, pour les intimes — de la société Vandersanden Group.
Pour construire des murs intérieurs ou revêtir une façade d’un parement en brique, il faut de l’argile et/ou du limon. Heureusement, ce matériau naturel est très présent dans les sols belges. On y extrait environ un million de mètres cubes d’argile chaque année pour les murs intérieurs et presque autant pour les briques de parement !
Dans sa quête d’innovation, le secteur s’efforce de rendre les produits finis encore plus durables :
Des briques qui absorbent le CO2 présent dans l’air ou le recyclage et le réemploi de matériaux grâce aux nouvelles technologies : qui sait ce que l’avenir nous réserve comme innovations ?
Une chose est sûre, le secteur évolue — tout comme les carrières où sont extraites les matières premières. Après l’exploitation, que deviennent ces terrains excavés ?
Parmi les nombreuses réhabilitations de carrières d’argile, la plus célèbre est certainement le domaine De Schorre, un terrain appartenant à la commune de Boom (Anvers). Chaque année, ce site accueille les quelque 600 000 festivaliers qui font la fête à Tomorrowland ! En effet, l’ancienne carrière d’argile a été réhabilitée en un domaine naturel, composé d’étangs, d’infrastructures pour les sports et les loisirs et même d’une salle de conférence.
En observant de plus près le réseau fluvial de la Meuse (surtout près des Pays-Bas) et de l’Escaut, on retrouve des exploitations d’argile alluviale. L’avantage ? Grâce à celles-ci, la nature gagne de la place et le sol peut prévenir les inondations.
L’entreprise Vandersanden Group, pour laquelle Pirre travaille, fabrique des briques en utilisant principalement du limon local, extrait dans le Limbourg. Cela dit, cette matière première se trouve partout en Flandre centrale et en Wallonie. Quelle différence avec l’extraction d’argile ? Le limon reste en surface: inutile d’excaver en profondeur, seuls quelques mètres de terre superficielle sont creusés.
Que deviennent ensuite ces exploitations ?
Une fois la matière première extraite, ces sites s’ouvrent donc à de nombreuses possibilités de réhabilitation, dans une démarche toujours plus durable. Petit à petit, ils retrouvent une seconde vie !
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