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Des défis majeurs arrivent dans le secteur de la construction. Pour être prêt à affronter…
La grande liaison qui nous unit tous
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Plus de verdure, de quiétude et d’air pur dans une ville où il fait bon vivre, travailler, entreprendre et faire du tourisme : telle est la mission du projet « La Grande liaison » à Anvers. Pour réussir cette rénovation urbaine exceptionnelle prévue sur des dizaines d’années, il faudra compter sur les idées innovantes et les mains fortes de nombreux collaborateurs. Erik Gijsels, formateur pour le centre flamand Talentenwerf, aide les talents à trouver leur voie dans la construction. Et justement, le chantier prévu à Anvers offre des opportunités très intéressantes.
La « Grande liaison » a pour but de relier la liaison Oosterweel, le Ring d’Anvers et les deux rives de l’Escaut. La liaison Oosterweel, le plus grand et actuellement le seul chantier déjà lancé de ce projet, vient boucler le ring d’Anvers et dévier ainsi les automobilistes en transit et le trafic portuaire, pour désencombrer le centre-ville. En définitive, les plans du projet complet prévoient de rediriger la circulation routière vers un tunnel souterrain. Ces divers contournements garantiront une mobilité plus fluide pour la ville, le port et le nord du pays dans son ensemble. Ce n’est pas tout : à la surface, des zones vertes seront aménagées pour améliorer l’environnement urbain et assainir l’air. Plusieurs autres actions seront menées en faveur de la mobilité et de l’optimisation spatiale. En effet, ce grand projet veut relier les quartiers anversois (existants et émergents) des deux côtés du Ring. L’objectif final est de (re)dynamiser la ville et d’en faire une métropole accessible. Pour y parvenir, de nombreux travaux de planification et de construction seront effectués dans les prochaines années. Ce vaste plan de mobilité durable est le chantier du siècle pour la viabilité en Belgique.
La ville d’Anvers se redessine
Ce projet de grande liaison a pour but de défaire tous les nœuds qui entravent la mobilité autour d’Anvers. Il vise aussi à créer un maximum de liaisons économiques, sociales, récréatives et écologiques, en restructurant toute la ville. Le réaménagement du Ring profitera tant aux visiteurs qu’aux habitants de la région, laquelle veut montrer l’exemple d’une métropole active, agréable et durable. Aux alentours, les quartiers seront embellis de beaucoup plus d’espaces verts, de nouvelles liaisons écologiques et de meilleurs bassins d’orage. Les parcs déjà existants formeront un nouveau réseau de mobilité sûr et confortable pour les cyclistes et les piétons. Et parmi toutes ces zones végétales pourront naître de nouveaux projets urbains tels que des logements, des installations et des entreprises.
Erik, par le poste que tu occupes chez Talentenwerf, le chantier du Ring d’Anvers n’a plus aucun secret pour toi. Quelles seront les techniques utilisées ? Des technologies innovantes, peut-être ?
« Exactement, plusieurs corps de métier sont amenés à utiliser des innovations de technologie et de construction. Par exemple, la technique de la terre armée est appliquée pour tous les ponts et les viaducs en construction. Cette technique est assez récente, bien qu’elle soit déjà largement utilisée à l’étranger. Mais ici en Belgique, et à cette échelle, c’est remarquable. Elle consiste à édifier des parements avec des gabions, c’est-à-dire des blocs en treillis métallique qu’on remplit de pierres ou de sable, pour égaliser une différence de niveau, créer un mur vertical ou servir de fondation à une infrastructure. Cette alternative est écologique, car elle ne demande pratiquement pas de béton. D’autres techniques innovantes sont prévues pour, par exemple, réduire le bruit provenant du Ring et améliorer la qualité de l’air. Je pense notamment aux immenses parois acoustiques en verre qui sont posées le long des autoroutes et des accotements. Côté numérique, le chantier est tout aussi innovant: par exemple, des drones sont pilotés pour prendre des mesures spatiales. L’utilisation des techniques et technologies les plus récentes est, évidemment, une nécessité pour élaborer un projet aussi important. »
L’agence Talentenwerf s’occupe du recrutement et de la formation de talents dans le secteur de la construction. Quels profils recherchez-vous pour cette grande liaison ?
« La gestion de cet immense chantier à Anvers requiert énormément de personnes, dans énormément de métiers. En collaboration avec Constructiv, la ville d’Anvers, le VDAB et Lantis, nous souhaitons impliquer un maximum de talents locaux à ce projet. Les profils que nous recherchons sont vraiment très variés. Par exemple, nous recherchons de nombreux chauffeurs avec permis C ou CE, avec ou sans diplôme. Pour les métiers de la construction, nous recherchons aussi des installateurs de panneaux de signalisation, des chauffeurs de camion tampon pour les travaux routiers, des chauffeurs pour la livraison de matériaux de construction, etc., ainsi que divers machinistes de chantier. Nous avons aussi besoin de bras pour les postes physiquement exigeants, comme des constructeurs de routes, des coffreurs et des personnes ayant des compétences avec la terre armée. Et bien sûr, nous recherchons aussi plusieurs ouvriers pour le gros œuvre, capables de gérer une équipe pour devenir potentiellement chefs de chantier, ainsi que des assistants chefs de chantier, des superviseurs travaux et des géomètres.
À vrai dire, toutes les personnes qui ont envie de se retrousser les manches sont les bienvenues. La volonté est un critère plus important que le diplôme ou l’expérience. Car tout le reste, nous pouvons vous l’apprendre par le biais de formations courtes et adaptées à chaque candidat, d’exercices pratiques sur le terrain, etc. À cette fin, Constructiv propose des aides administratives et financières et nous travaillons en étroite collaboration avec le VDAB. »
Pourquoi les candidats devraient postuler sur le chantier d’Anvers ?
« Selon les autorités locales, des centaines de chantiers différents sont prévus, certains impliquant pas moins de 3 000 à 4 000 esprits innovants et mains fortes. Le projet ouvre donc la voie à de nombreuses possibilités de carrière pour ceux et celles qui souhaitent se lancer dans la construction, ou affiner leurs compétences. Actuellement, le nombre de demandeurs d’emploi est très élevé et ça tombe bien, puisque le chantier d’Anvers a besoin de main-d’œuvre dans toutes sortes de domaines. Alors, même si vous n’avez pas d’expérience, saisissez votre chance. Aujourd’hui, ce ne sont plus que les employeurs qui fixent les conditions. En collaboration avec ses partenaires Constructiv, VDAB et Lantis, la ville d’Anvers élabore un plan visant à garantir l’accès aux formations, à identifier les talents de chacun(e) et à orienter les jeunes élèves vers ce chantier ambitieux. Coaching, exercices pratiques sur le terrain, formations en ligne… Tout a été prévu pour que ceux et celles qui ont envie travailler soient formés correctement et saisissent leur (seconde) chance. Comme je l’ai dit, vous ne devez pas nécessairement avoir des compétences ou une expérience dans le domaine de la construction. Vous n’avez pas de permis ou d’attestation VCA ? Ce n’est pas grave. Talentenwerf soutient chaque candidat(e), tant qu’il ou elle fait preuve de motivation. Vous avez envie d’avancer et vous êtes prêt(e) à vous retrousser les manches ? Alors, vous pouvez commencer ! »
Plus motivé(e) que jamais à vous assurer une place d’avenir ?
Découvrez toutes les offres d’emploi actuelles en cliquant ici. Lantis, la société de gestion qui a réalisé la liaison Oosterweel, est également à la recherche de nouvelles recrues. Et bien entendu, n’hésitez pas à contacter l’agence partenaire Talentenwerf si vous recherchez un job dans la construction (ou une formation) pour ce projet de grande envergure !
Souhaitez-vous faire appel au soutien du VDAB et connaître les possibilités qui s’offrent à vous dans le cadre de ce projet anversois N N’hésitez pas à compléter le formulaire d’inscription du VDAB.
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